Après une longue période de silence et des travaux intenses de restauration, les cloches de Big Ben ont résonné à nouveau dans le ciel de Londres. Cette phase cruciale du projet visait à préserver l’intégrité de la structure, mais a également donné l’occasion aux pièces d’être nettoyées et repeintes.
Les raisons derrière l’arrêt des cloches
l’échafaudage installé en 2017, les cloches du célèbre monument ont cessé leurs tintements pour permettre aux travaux de se dérouler sans causer de dommages. La pause sonore était nécessaire non seulement pour les ouvriers qui s’affairaient à la tâche, mais aussi pour éviter que les vibrations causées par les cloches n’affectent les structures vieillissantes du bâtiment.
La conservation architecturale au coeur des travaux
L’un des objectifs majeurs de cette entreprise titanesque était de préserver et renforcer la structure du monument. Avec ses 157 ans d’existence, Big Ben a traversé les époques, comme en témoignent les nombreuses couleurs qu’il a portées jusqu’à ce jour. Ses pierres étaient fragilisées par l’usure et plusieurs corniches avaient besoin d’être soigneusement restaurées.
Les artistes et artisans engagés pour ce chantier monumental ont donc oeuvré avec passion et précision pour lui redonner l’aspect qu’il avait à ses débuts. Chaque détail a été analysé, les éléments datant d’une époque plus récente ont été retirés pour laisser place aux motifs victoriens d’origine.
Les cloches retentissent, un symbole fort de renouveau
Le son des cloches garantit une identité unique à Big Ben et représente donc une partie intégrante du patrimoine culturel londonien. Leurs tintements étaient attendus avec impatience par les habitants comme par les nombreux touristes qui se sont empressés de partager cet événement sur les réseaux sociaux.
Dans le respect de l’environnement
En faisant également installer un dispositif permettant de chauffer efficacement et écologiquement l’intérieur du bâtiment, les acteurs du projet ont souhaité montrer leur engagement envers cette préoccupation commune à tous. L’idée est de contribuer aux efforts pour réduire l’impact environnemental ainsi que ne pas nuire davantage au patrimoine naturel qui entoure le site.
L’horloge iconique reprend vie sous nos yeux :
Avec ses quatre cadrans, l’horloge de Big Ben est aussi célèbre que sa tour. La restauration a donc aussi concerné cette dernière, afin d’en améliorer le mécanisme et garantir un fonctionnement optimal tout en rendant chacune de ses pièces fonctionnelles et esthétique.
Un précieux savoir-faire
Pour mener à bien cette mission, les horlogers ont travaillé avec les techniques d’antan et maintenu l’utilisation des matériaux traditionnels pour assurer une continuité historique. Les pièces détachées qui ne pouvaient être récupérées ont été soigneusement reproduites, toujours dans le souci de préserver l’esprit et l’esthétique originelle du monument.
Un chantier titanesque au service du patrimoine
Cette opération aura incontestablement marqué la mémoire collective et démontré l’attachement aux valeurs culturelles et aux condoléances des londoniens et touristes du monde entier pour cet édifice ancestral. La décision de mettre en œuvre ce plan de redressement soulève donc un intérêt national, mais également international tant Big Ben est connu à travers le globe.
Désormais, les cloches résonnent à nouveau dans la métropole anglaise, venant embellir quotidiennement le paysage sonore de la ville. Leur retour annonce un renouveau après ces longues années de restauration, laissant présager un avenir radieux pour le symbole iconique qu’est l’horloge de Westminster.
